La pratique courante consiste à compter les mots du texte source. Le client sait ainsi à l’avance combien il paiera. Lorsque cela n’est pas possible (p. ex. manuscrits ou certains formats non modifiables), on compte souvent les mots du texte cible.
À première vue, compter les mots paraît simple — un mot est un mot. En réalité, c’est plus complexe et chaque outil d’édition applique ses propres règles. Il n’existe pas de norme largement adoptée.
Comment compter les mots avec trait d’union ? Franco-allemand compte-t-il pour un ou deux mots ? Et ceux reliés par une barre oblique (et/ou) ? Les nombres isolés dans un tableau sont-ils pris en compte ? Et les symboles comme © ?
Il n’existe pas de réponse universelle : chaque application fait des choix différents. Il faut également rappeler que certaines langues emploient davantage de mots que d’autres pour exprimer la même idée.
Sauf accord contraire avec le client, je compte les mots facturables comme suit :
Base de comptage : texte source, sauf pour les formats non modifiables (PDF, images, etc.).
Outil utilisé : SDL Trados Studio 2023.
Pourquoi cet outil plutôt que des options plus connues comme Microsoft Word ?
De manière générale, Trados Studio n’inclut pas les chiffres isolés (par ex. des nombres dans un tableau) dans le décompte — il s’agit d’éléments qui ne nécessitent pas de traduction. Cette différence est importante dans les textes techniques, souvent riches en valeurs numériques. Puisque je n’utilise pas Word pour le comptage, vous ne serez pas facturé pour la “traduction” des nombres.
© 2025 Alejandro Moreno Ramos, www.ingenierotraductor.com