Les deux premiers critères valent pour tous les traducteurs. En pratique, le facteur déterminant est la langue cible : traduire vers sa langue maternelle ne suffit pas — il faut très bien l’écrire. Vos textes doivent se suffire à eux-mêmes et ne pas « sonner traduction ».
Une fois le volet linguistique assuré, la connaissance technique devient critique. On ne s’improvise pas pour un manuel de maintenance d’un réacteur nucléaire, un brevet sur un nouveau polymère ou un cahier des charges de pont. Même des traducteurs techniques chevronnés refusent régulièrement des missions hors de leur champ.
Par ailleurs, l’informatique prend de l’ampleur pour tous les traducteurs, et évolue si vite que de vagues notions ne suffisent pas. Si l’informatique vous ennuie ou vous dépasse dès qu’un logiciel se comporte mal, ce métier n’est sans doute pas pour vous.
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