Pourquoi d’autres traducteurs n’accordent-ils pas de remises pour volume ?
L’argument habituel est que chaque mot demande le même temps de travail. Sur cette base, il n’y aurait aucune raison de facturer moins pour des projets très volumineux.
Pourquoi, moi, je propose des tarifs plus bas pour les longues traductions ?
Parce que mon expérience montre qu’il existe de réelles économies d’échelle dans le type de missions que j’effectue : sur les grands projets, le temps par mot diminue.
C’est facile à comprendre si l’on se rappelle que chaque mission exige un minimum de préparation. Imaginons que je doive traduire le manuel d’une embouteilleuse : je commence par parcourir le document, je consulte le site du client dans la langue source et la langue cible, je cherche de la documentation sur des produits similaires d’autres fabricants pour maîtriser la terminologie et je prépare éventuellement un glossaire, etc.
Il existe aussi un levier très efficace pour les grands projets : la création de bases terminologiques. Pour un petit travail, constituer un glossaire n’est pas toujours rentable ; pour un gros dossier, le glossaire harmonise la terminologie — ce qui facilite la compréhension — et fait gagner du temps.
Exemple réel : dans un manuel automobile que j’ai traduit récemment, l’expression « dynamic radar cruise control indicator » apparaissait 62 fois (traduite en espagnol par indicador luminoso del control de la velocidad de crucero asistido por radar). Les outils de TAO que j’utilise (voir la section Informatique) me permettent d’ajouter ce terme à la base en quelques secondes, de le détecter à chaque occurrence et d’insérer la traduction validée en deux ou trois frappes.
Enfin, les grands projets réduisent aussi le temps consacré aux tâches annexes : préparation des factures, comptabilité, formalités diverses (y compris, le cas échéant, l’envoi d’exemplaires papier), etc.
© 2025 Alejandro Moreno Ramos, www.ingenierotraductor.com