Imaginez les conséquences désastreuses qu’une confusion entre « courroie de distribution » et « courroie d’entraînement » pourrait avoir.
J’ai vu ce type d’erreur de traduction dans les manuels de certains des plus grands constructeurs automobiles du monde.
Si vous avez besoin d’une traduction automobile, assurez-vous que votre traducteur connaît bien la mécanique des véhicules. L’idéal est qu’il soit, en plus d’un traducteur professionnel, ingénieur, mécanicien ou passionné d’automobile.
Que pourrait-il se passer si l’on confondait la position R avec la position N dans un manuel d’instructions ?
J’ai vu ce type d’erreur de traduction dans le manuel d’un des modèles de voiture les plus vendus au monde.
Les mémoires de traduction sont très utilisées pour accélérer la traduction et réduire les coûts. Mais elles peuvent aussi entraîner des erreurs ou des consignes dangereuses (à ne pas confondre avec la traduction automatique). Si le traducteur s’appuie trop sur ces outils, des phrases incorrectes peuvent facilement se glisser.
Par exemple, imaginez que le traducteur doive traduire cette phrase :
Set the shift lever to Position D
Traduction correcte :
Placez le levier de vitesses sur la position D
Puis le traducteur doit traduire la phrase suivante :
Set the shift lever to Position R
La mémoire de traduction détectera automatiquement la similarité avec la phrase précédente et proposera :
Placez le levier de vitesses sur la position D
Le traducteur doit alors vérifier attentivement la différence et corriger pour éviter une erreur fatale. Dans ce cas, il suffit de remplacer « D » par « R », mais l’erreur pourrait passer inaperçue et aboutir à une instruction incorrecte et potentiellement dangereuse.
Les mémoires de traduction sont très utiles pour gagner du temps et réduire les risques, à condition que le traducteur sépare les fonctions mécaniques des fonctions linguistiques, révise constamment les propositions et développe des bases terminologiques automobiles pour garantir que les termes les plus importants ne soient jamais mal traduits.
Expérience dans l’automobile
J’ai traduit pour cinq constructeurs automobiles : deux japonais, deux européens et un américain.
Depuis 1999, j’ai traduit ou révisé plus de huit millions de mots de textes automobiles, soit plus de 12 000 pages.
Types de documents automobiles que j’ai traduits
Manuels d’utilisation
Manuels d’atelier et d’entretien
Documentation technique pour ateliers de réparation et maintenance
Articles techniques
Communiqués de presse
Sites web
Base terminologique
En outre, j’ai créé, en collaboration avec d’autres traducteurs, une base terminologique anglais-espagnol de plus de 2 000 termes, que je continue à mettre à jour et à laquelle j’ai consacré plus de 1 800 heures.
© 2024 Alejandro Moreno Ramos, www.ingenieurtraducteur.com