Dans un autre article, j’énumérais les conditions pour être un bon traducteur technique. Comme dans toute carrière, l’excellence ne garantit pas de hauts revenus. Dans notre métier, trois voies mènent le plus souvent à de bons gains :
Travailler pour une organisation internationale (Nations unies, Union européenne). En entreprise, un poste salarié est rarement bien rémunéré. J’en parle d’expérience : on m’a proposé des postes internes dans de bonnes sociétés d’ingénierie et des agences.
Créer une agence de traduction. Hors du cadre de cet article.
Exercer en indépendant.
Pour bien gagner sa vie en freelance, il faut des compétences “business” :
Culture et appétence informatique pour maîtriser les meilleurs modèles de TA neuronale.
Planification et priorisation. Il est courant de gérer cinq projets (ou plus) tout en recevant de nouvelles offres. Savoir détecter tôt les difficultés : refuser ou tarifer en conséquence. À long terme, spécialisez-vous : plus votre niche est pointue, plus vous traduirez vite et bien.
Analyse financière. Dépendance à un client ? Quels clients/domaines sont les plus rentables ? Déclarez-vous toutes vos charges déductibles ?
Communication. S’exprimer avec clarté et assurance.
À ces compétences générales s’ajoute une exigence propre aux traducteurs techniques : la maîtrise des outils de TAO. Leur atout majeur est d’exploiter les répétitions pour ne pas retraduire les mêmes segments. Les contenus techniques en regorgent (manuels de variantes, brevets proches, spécifications), ce qui multiplie la productivité. Mieux vous les exploitez, plus il y a de correspondances, plus vous allez vite — et plus vous gagnez. Ils renforcent aussi la qualité (cohérence, précision).
Pour en savoir plus sur les revenus des traducteurs, voyez ma page dédiée où j’estime les gains typiques des traducteurs.
© 2025 Alejandro Moreno Ramos, www.ingenierotraductor.com